
POWELL
Lake Powell, chaleur minérale
Lake Powell, quand le désert change Aux confins de l’Utah et de l’Arizona, Lake Powell s’étend comme un secret bien gardé.
Un lac immense, creusé dans la roche rouge, qui semble là depuis toujours. Pourtant, il n’existait pas il y a soixante ans.
Dans les années 60, le barrage de Glen Canyon retient le fleuve Colorado. L’eau monte, recouvre des vallées entières, inonde les gorges.
Ce qui aurait pu n’être qu’une trace de plus laissée par l’homme devient un lieu à part. Le désert, loin de repousser ce nouveau venu, l’adopte. L’eau épouse les falaises. Le silence demeure.
Lake Powell ne se laisse pas approcher facilement. On y accède par des pistes, parfois à pied, souvent en bateau. Peu de routes, peu de monde, pas de bruit. Depuis les hauteurs de Reflection Canyon, le paysage est presque irréel : une bande turquoise entaillée dans un océan de roche.
Ce n’est pas une destination classique.
C’est un lieu pour ceux qui voyagent autrement, pour ceux qui cherchent un ailleurs sans artifice, même quand celui-ci est né d’une main humaine.
Car ici, la nature a repris le dernier mot.




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